Louise Roussel est partie sur les routes de France pour présenter LE GUIDE DU VELO AU FEMININ, le livre qu’elle a écrit qui croise son expérience personnelle de la pratique du vélo et les portraits inspirants d’autres femmes qui roulent à vélo.
Derrière l’expression “cyclisme féminin” se cache une multitude de choses, ce que justement Louise ROUSSEL, l’auteure, se propose de déceler dans ce bel ouvrage, le guide du vélo au féminin.
Il est vrai que ces deux mots “cyclisme féminin” ouvre sur un ensemble polymorphe que nous avons tenté de comprendre dans cet article “En fait, c’est quoi le cyclisme féminin ?“.
Le Guide du vélo au féminin
Dans ce livre, LE GUIDE DU VELO AU FEMININ, L’auteure croise son expérience personnelle du vélo, les rencontres de femmes qui roulent à vélo et des conseils pratiques.
Au fil des pages, Louise ROUSSEL déroule son histoire avec le vélo. Pour une fois, ce n’est pas un spécialiste qui va nous donner son point de vue mais une jeune femme qui découvre progressivement le vélo. L’auteure n’est ni sportive, ni adepte de la bicyclette. Pourtant, progressivement, elle s’impose dans sa vie. Elle découvre, sans y avoir réfléchi, au début, un univers qui n’est pas le sien. Elle pensait qu’il suffisait de monter sur un vélo pour se laisser aller, le guider tout au moins mais avancer. Avec plaisir, voire délectation, elle se laisse surprendre, rentre dans son jeu. Et puis, elle prend l’initiative en se rendant compte qu’il fallait démystifier la pratique du vélo.
pour comprendre et inspirer
Le titre du livre est bien choisie : “le vélo au féminin” qui se distingue du cyclisme qui fait référence à la notion de compétition. Tout au long du livre, Louise nous livre une réflexion sur une pratique décomplexée de la bicyclette. Un univers masculin, elle s’en rend compte très vite. Ce qui la heurte puisqu’au fond d’elle, elle ne comprend pas, avec beaucoup de candeur, qu’un objet aussi formidable puisse se refuser aux femmes, tout au moins que les stéréotypes qui s’imposent dans le monde du vélo forment un tel barrage.
D’ailleurs, au fil du livre, elle nous offre quelques belles histoires de ces femmes qui ont, depuis longtemps, fait sauter le corset des stéréotypes.
Celle de Sophie, baroudeuse de l’extrème ; Isaure, coursière et bikepackeuse ; Laël sportive de l’extrème. Elles restent, pour la plupart, éloignées des circuits médiatiques habituels. Des inconnues en quelque sorte mais leurs histoires sont inspirantes.
Louise intercale des fiches pratiques/techniques. L’exercice est parfaitement réussi. Ces fiches vont à l’essentiel de ce que doivent savoir des cyclistes débutantes.
Le style
Au fil des pages, à mesure que son expérience se construit, L’auteure met en évidence les principales problématiques de la pratique du vélo par les femmes. Elles émergent dans la réflexion sans vouloir culpabiliser ni donner de leçon. C’est l’étonnement qui domine : alors que le vélo est un sport accessible à tous, qu’est ce qui se passe qui fait qu’on les tienne à la marge.
L’écriture est simple et précise. Un style qui laisse la place à l’expérience personnelle voire à l’intime.
Un tour de France pour promouvoir le livre
Pour ne pas déroger à l’esprit du livre, Louise – accompagnée d’Océane – est partie sur les routes.
Un Tour de France pour faire la promotion de son livre au plus près du public. Au fil de la route, toutes deux partent à la rencontre des femmes qui pratiquent le vélo, des mécaniciennes, des cadreuses, des associations qui font du vélo leur préoccupation principale.
Une occasion, aussi, de documenter un voyage dans le but de produire un documentaire à partir du témoignage de toutes ces femmes qui contribuent à la promotion du cyclisme féminin.
Et s’il fallait s’en convaincre en citant les récits initials des grands voyageurs, on ne revient pas comme avant après un long voyage, un long périple.
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