La sécurité des cyclistes, comment éviter les pièges de la route

Même si le maintien sur le vélo est pleinement assuré, la sécurité des cyclistes passe par leur capacité à éviter les pièges de la route.

Le déplacement d’un cycle sur la route est un phénomène physique. Ce dernier subit les effets d’un ensemble de forces qui s’opposent à l’équilibre : la gravité, l’inertie, la force centrifuge, les forces aérodynamiques. De plus, le déplacement naturel du vélo est soumis à deux phénomènes simultanés.

Le louvoiement

Le vélo tout entier louvoie. Il est affecté d’une lente oscillation entre la roue arrière qui se penche et la roue avant qui change de direction, de l’ordre de 1 à 4 mouvements par seconde (0-4 Hz).
Instable à faible vitesse, l’amplitude du louvoiement s’atténue lorsqu’on va plus vite. Dans ce cas la fréquence d’oscillation augmente. 

Le guidonnage

Cela décrit une oscillation rapide (4 à 10 mouvements par seconde) n’affectant que le train avant. Le mouvement diminue lorsque le vélo va plus vite. 

Un cycliste qui contrôle sa machine

Pour faire face à tout cela, le cycliste va venir ajuster la position du vélo par le mouvement des mains sur le guidon et par l’action de son corps sur le cadre du vélo. A tout moment, il transmet du couple au vélo  pour contrôler sa trajectoire et préserver l’équilibre. 

[La préparation physique du cycliste pour apprendre à contrôler son vélo]

Le cycliste et les pièges de la route

Ainsi, le cycliste n’est pas simplement assis sur la selle à pédaler pour se déplacer. Il doit à chaque instant, assurer la stabilité du système “cycliste/vélo”. Et faire face aux pièges que l’on trouve disposés sur la route.

La sécurité des cyclistes : le trottoir

sécurité des cyclistes

Au moment d’aborder un virage, le cycliste a tendance à serrer le bord de la route. Dans cette situation, le danger est double :

  • le bord du trottoir
  • la plaque en acier qui peut être glissante principalement lorsque le cycliste se penche pour virer.

La sécurité des cyclistes : le trou dans la chaussée

Le trou se situe devant le laisser-passer à un carrefour. En raison de la présence d’eau, il est difficile de savoir s’il est ou non profond. Le vélo perd de la vitesse, le cycliste doit faire preuve de plus attention pour maîtriser le guidonnage. Le passage dans le trou risque d’accentuer le phénomène.

Les pièges de la route n°3

Cet aménagement du passage à niveau est censé faciliter le passage des voitures tout en réduisant les bruits causés par le passage sur les voies ferrées. A vélo, sa traversée est toujours délicate car le revêtement est glissant. Les pneus étroits peinent à adhérer à cette matière ce qui accentue le déséquilibre naturel du vélo (louvoiement) d’autant plus que la surface est mouillée.

Les pièges de la route n°4

Cette situation affecte la sécurité des cyclistes. Les feuilles se déposent au sol. Elle se dégrade progressivement et le passage des voitures les plaque sur la route. La roue adhère moins et il suffit de ralentir ou de donner un léger coup de guidon pour accentuer le déséquilibre.

Les pièges de la route n°5

Les plaques en fonte sont un ennemi pour la sécurité des cyclistes. Elles sont nombreuses, situées à tout endroit sur la route. Parfois, elles cachent des trous en périphérie. Le changement d’adhérence est manifeste. Le plus dangereux c’est quand il faut changer de trajectoire.

Les pièges de la route

Le cycliste a tendance à serrer à droite. Peut-être parce qu’il ne juge pas sa place sur la route légitime. Et parfois, le bord des routes s’abiment jusqu’à se déchiqueter. Il y a donc des risques de chute, de glissades, de crevaison.

Il existe, bien entendu, d’autres dangers. L’essentiel est d’être un utilisateur acteur de la route en étant sns cesse attentif à ce qui se déroule devant soi.

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