Comment utiliser un indicateur de puissance sur home-traîner

Un home-traîner est un outil formidable. Pourtant son utilisation n’est pas évidente. Lorsqu’il est connecté, c’est un objet technique au potentiel énorme à condition de comprendre ce qu’il peut apporter à l’entraînement du cycliste. L’indicateur de puissance est l’élément central pour optimiser vos sessions.

Nous verrons dans cet article comment cet indicateur fonctionne. Nous expliquerons ce que signifient les informations apportées par cet indicateur. Enfin, nous montrerons comment il est possible d’utiliser la “puissance” dans le cadre d’un programme de travail sur home-traîner. 

Un home-traîner connecté

Un home-traîner connecté se connecte sans fil aux appareils et applications favoris grâce aux protocoles ANT+ et bluetooth intégrés à l’appareil.
De cette manière, les informations sont transmises soit à un compteur de type “GPS”, soit à un smartphone ou tablette numérique équipé d’une application spécifique, soit à un ordinateur pourvu d’un logiciel dédié.

La vitesse, la fréquence de pédalage, et la puissance s’affichent sur les écrans. Il est possible d’associer les données issues d’une ceinture cardiaque. 

L’indicateur de puissance

Ce qui nous intéresse ici, c’est l’indicateur de puissance pour sa pertinence dans le cadre d’un programme d’entraînement. Pourquoi ?
L’énergie musculaire produite par le pédalage s’exprime en watts. Il s’agit de la puissance mécanique.
Un exercice musculaire se prolongeant au delà de 3 minutes nécessite un apport d’oxygène. La consommation d’oxygène augmente proportionnellement à l’intensité de l’exercice réalisé. Plus l’effort est intense, plus il exige d’oxygène. On remarque, toutefois, qu’à un certain niveau d’intensité, la consommation d’oxygène plafonne. On associe à ce débit maximum une puissance mécanique qui correspond à l’intensité de l’exercice. Il s’agit de la Puissance Maximale Aérobie (PMA).

Il est possible d’évaluer cette PMA par des tests spécifiques. Cependant, il faut bien admettre qu’il est difficile d’atteindre la PMA pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude de pousser son organisme par des exercices intenses. Le niveau atteint est bien souvent transitoire. 

Par un entraînement adapté, il est possible de repousser la “limite”. C’est pourquoi, pour aborder la notion de puissance sur home-traîner, il est possible d’effectuer un test pour observer les réponses métaboliques lorsque les intensités changent.

Un test : le “steady state”

Il s’agit d’un exercice par paliers dit “steady state”.
Après un échauffement de 20 minutes, on va réaliser trois paliers à trois intensités différentes.
On enchaîne trois paliers successifs de 5 minutes. 
Au premier palier, pendant 5 minutes on maintient 150 watts. La consommation d’oxygène se stabilise et la fréquence cardiaque atteint un premier plateau. 
Le second palier, 190 watts durant 5 minutes, exige une augmentation de la consommation d’oxygène. On voit que la fréquence cardiaque augmente pour faire face à ces  nouveaux besoins. Elle  atteint un nouveau plateau. Même si l’effort continue à être maîtrisé, on s’aperçoit qu’il est beaucoup plus exigeant. 
Le troisième plateau, 5 minutes à 210 watts, nécessite un apport important, au risque de creuser une dette importante en oxygène. 

Un protocole à individualiser

Le test est à individualiser. La puissance du système cardiorespiratoire est différente d’un cycliste à l’autre. 

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