Pour la 11e année consécutive, Rapha, la marque de vêtements pour cyclistes organise le Rapha Festive 500. Un challenge pour rouler à vélo durant les fêtes de fin d’année.
La pratique du vélo est une histoire de persévérance. Le Rapha festive 500 en est, en quelque sorte, une illustration.
La persévérance est prise en tenaille entre la nécessité de se préserver et celle d’aller de l’avant. Persévérer pour continuer à exister ; avancer car c’est le propre de l’Homme que de progresser. Désir et raison s’articulent à la persévérance pour s’assurer que les actions à commettre valent la peine d’être vécues.
La persévérance du cycliste
Pour en revenir au cycliste, il est vrai que l’hiver n’est pas une saison qui donne envie de rouler à vélo. Froid et mauvais temps sont bien souvent les ingrédients des journées écourtées par le couché de soleil précoce. Et plus on va au nord, plus cette sensation d’abandon est tentante.
Cyclisme et philosophie
La question est bien présente : faut-il continuer à rouler à vélo ? Faut-il persévérer ? Ce qui était facile et agréable au printemps devient soudain difficile à apprécier.
C’est un peu de ça qu’on demande aux cyclistes en hiver : “Socrate demandait à ses élèves s’ils seraient capables de balancer 300 fois par jour les bras le long du corps. Les élèves interrogés rigolaient. Comment ne pas réussir une chose aussi simple que de balancer les bras ! Et pourtant, la promesse du balancé de bras s’étiolait doucement le temps passant. Seul un élève parvenait à la fin.”
La petite histoire voulait que ce fut Platon cet élève. Et nous de retenir que pour mener à bien la plus simple des tâches cela demande de la persévérance, de la patience et une volonté de fer.
La naissance du Rapha Festive 500
C’est en somme la question que s’est posée Graeme Raeburn, designer chez Rapha en 2010. Comment parvenir à rouler à vélo durant les fêtes de la fin de l’année ? Comment articuler la passion dévorante de la pratique du vélo et les contraintes de l’hiver qui plus est en période de fête ? Pour Graeme Raeburn, comme pour les milliers de cyclistes qui y participent depuis 9 éditions, le point de flexion c’est le “Rapha Festive 500”, un challenge qui consiste à parcourir 500 kilomètres entre Noël et le nouvel an. Une belle motivation !
Rapha et le monde du cyclisme
[Lire : au cœur de l’étape du tour]
Cette fois encore, Rapha est à la pointe. Créé en 2004, la marque est connue pour les tenues de cyclisme élégantes et performantes. Elle est partenaire de deux équipes world Tour et notamment l’équipe féminine CANYON//SRAM (EF-EDUCATION FIRST pour les hommes en 2019). Elle entretient un concept, d’une redoutable simplicité, le sens de la communauté. Des milliers de membres sont rassemblés au sein du “Rapha Cycling Club” (RCC), un modèle qui s’adresse aux consommateurs et porte les valeurs de la marque.
Le Rapha Cycling Club
Le principe du Rapha Festive 500
[La présentation du Rapha Festive 500 sur le site de la marque]
Depuis le début des “Festive 500”, la marque s’est associée à STRAVA, ce qui permet de comptabiliser les kilomètres effectués. La démarche est simple. En s’inscrivant au défi sur le profil STRAVA, les kilomètres comptabilisés par le GPS sont enregistrés par l’application. Des badges numériques apparaissent sur le profil à chaque étape franchie.
Organiser un Rapha Festive 500
Et comme nous l’avions indiqué plus tôt, le Rapha Cycling club n’est pas simplement une communauté virtuelle mais surtout un dispositif permettant aux cyclistes de se retrouver pour rouler ensemble.
Ainsi, pour le Rapha Festive 500, il est possible de rejoindre un groupe…
Ou peut être de vous organiser avec des amis, des connaissances pour remplir le défi ensemble.
Rouler ensemble
C’est ce qu’a fait Tamara KROLL l’an passé. Elle avait organisé un séjour à la maison avec amies rencontrées dans un groupe Facebook « Rennrad von Frauen für Frauen » (le vélo par les femmes, pour les femmes). Ce groupe comprend tout de même 4 300 membres. Ensemble, elles s’étaient données le défi de remplir le contrat du Festive 500.
Un séjour à la maison
Le principe d’un séjour à la maison est simple. Chacune vient pour rouler à vélo. Le logement est gratuit. Tout le monde contribue aux tâches quotidiennes (courses, ménage, repas …). Une caisse commune couvre les frais.
Au départ, 500 km, c’est 63 kilomètres pendant 8 jours. Mais à l’arrivée, les choses sont plus complexes car, invariablement, les niveaux sont hétérogènes. Toutes n’ont pas l’habitude de rouler à vélo tous les jours. La fatigue cumulée et les températures variables ont influencé le choix des parcours et des distances.
Voilà comment il est possible de répartir les 500 kilomètres
Jour 1 | 62 | 100 | 80 | 63 |
Jour 2 | 80 | 100 | 50 | 63 |
Jour 3 | X | X | 80 | 63 |
Jour 4 | 57 | 100 | 50 | 63 |
Jour 5 | 100 | x | 80 | 63 |
Jour 6 | 78 | 100 | 50 | 63 |
Jour 7 | 41 | 65 | 63 | |
Jour 8 | 99 | 100 | 65 | 63 |
Des expériences inédites
Il est possible de suivre la progression du challenge en suivant le hastag #Festive500. Chaque jour, un prix sera attribué au meilleur post sur instagram, avec des lots issus de la collection à gagner. Chaque année, les participants commémorent à leur façon leurs expériences : photos, poèmes, cartes dessinées à la main… Cette année, les envois les plus inventifs seront récompensés par des lots incroyables. Le premier prix recevra un Canyon Ultimate. Ce Festive 500 awards inclut différentes catégories Best Story (meilleur histoire), Most Adventurous Ride (sortie la plus aventureuse), Most Epic Fail (échec le plus épique) et Best Group Entry (meilleure participation en groupe).
Si vous aussi vous participez à un Rapha Festive 500, n’hésitez pas à nous raconter.