Le Roc d’Ardenne de Laura Winkel

Le dimanche 5 mai 2019, Laura Winkel participait au Roc d’Ardenne, au Roc marathon, 80 km, 2 400 D+.
[Découvrir le site internet de l’épreuve]

Découvrir le Roc d’Ardenne

Le Roc d’Ardenne 2019 en est à sa 6e édition. La course se déroule à Houffalize, en Belgique, entre Bastogne et Liège. Pas question d’une course sur route mais plutôt un festival de mountainbike réunissant plus de 3 000 Vététistes passionnés.

Roc d'Ardenne

Au cours du weekend, ils se réunissent, nombreux, pour participer aux 14 courses proposées par l’organisateur.

Une course classée UCI

Le Roc marathon fait partie des “UCI mountainbike marathon séries” ce qui bien logiquement attire les meilleurs vététistes du monde. L’épreuve est, malgré tout, ouverte à tout le monde, à condition, bien entendu, d’être capable de supporter la distance à VTT et les dénivelés importants sur cette courte distance.
Et cette année, la course est rendue difficile par une météo pluvieuse, venteuse et froide. Capricieuse en somme. Tous ces chemins rendus boueux par la pluie.

Laura Winkel au Roc d’Ardenne

Laura n’habite pas très loin, elle qui réside dans le nord-est de la France. Elle apprécie particulièrement ces courses en Belgique.

Méfiez vous des a priori, la Belgique est loin d’être un plat pays… Depuis quelques années maintenant, j’ai l’occasion de découvrir les terres de nos voisins Wallons. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le vélo, quel qu’il soit, c’est bien leur truc. Des organisations bien rodées qui roulent !

Un marathon Belge c’est vraiment typique, des circuits roulant ponctués de passages techniques et de raidars qui piquent. Des ravitos bien garnis et des bénévoles toujours au top. A l’arrivée, la bière du pays est un incontournable.”

“Le seul hic, la météo. Rares sont les fois où le soleil et la chaleur ont régné sur un parcours. Nombreuses sont les fois où l’envie de faire demi-tour était là, quand il s’agit par exemple de traverser un déluge ou que le thermomètre est en chute libre… mais c’est ça aussi la Belgique ! Il faut enclencher le mode Warrior !”

Laura Winkel, une vététiste expérimentée

La description que nous fait Laura de sa course est très précieuse car c’est une vraie vététiste. Non seulement, elle le pratique assidûment mais en plus elle est très impliquée dans cette discipline au sein d’un club formateur “Thionville VTT”. Elle connaît le VTT longue distance pour avoir participé à de nombreuses épreuves de ce type en Europe. A chaque fois, elle porte un regard original sur les épreuves auxquelles elle participe : ce n’est pas le classement qui l’intéresse mais l’expérience humaine qu’elle en retire. Et ces mots là sont importants pour inspirer toutes celles qui veulent rouler à vélo.

Les récits des courses de Laura

Laura raconte sa course

Je m’étais pourtant dit que je ne participerai plus jamais à des courses dans ces conditions là !

Une météo terrible

Et dire que, quelques jours auparavant, le 22 avril, je prenais le départ de La Hallonienne à quelques kilomètres d’Houffalize sous un soleil magnifique et par plus de 20 degrés.
Pourtant, ce dimanche 05 mai, quand j’arrive sur le site de départ, l’ambiance est digne d’un mois de février : 0 degré et de la neige. En 2017, j’ai connu le Roc d’Ardenne très humide et j’appréhende beaucoup. Moment de doute . Il va falloir enclencher le mode Warrior.

Savoir gérer

Et puis, 8h15, c’est parti pour la première UCI marathon series de la saison. Une longue première bosse pour rejoindre un chemin large. Je la connais bien, ça sert à rien de se cramer au risque de le payer plus tard. Et tout au long des 80 km, ma course se résume en un seul mot : gestion !

6 heures de VTT

Étonnamment le circuit reste très praticable. On reste attentif en descente pour choisir les bonnes traces. Quelques passages à pied sur des zones tapissées de racines. Les 40 premiers kilomètres passent bien, je gère bien la nutrition et l’hydratation.
A partir du 50eme kilomètre ça se complique. Les éclaircies laissent place à une averse de grêle qui me refroidit bien. Heureusement, une belle montée arrive pour se réchauffer.
Comme pour les autres éditions, après 70km et 2100m de D+, on revient vers l’arrivée. Mais c’est loin d’être fini… les 10 derniers kilomètres sont longs avec de beaux raidards. Ça passe !

La dernière descente nous ramène à l’arrivée. Au final, après 6h30 de course, 81 km, 2380m de D+, je prends la 9eme place. Mais peu importe les chiffres, c’est surtout un bon entraînement pour les autres objectifs de la saison.

Encore une fois, merci Laura pour ce récit et la chance que nous avons d’être immergé au coeur des courses épiques qu’elle réalise.

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