La pyrénéenne : Rachel en jaune au sommet du Tourmalet

La pyrénéenne est sans doute une sacrée épreuve cyclosportive. Elle prend son départ à Bagnères de Bigorre, la charmante station thermale au pied des Pyrénées dans la vallée de l’Adour.

Découvrir le site internet de “La Pyrénéenne“.

Nous y avons nos habitudes pour avoir participé à deux événements récents.

  • Rapha Women’s 100” organisé par le club de l’Avenir Cycliste de Bagnères de Bigorre (ACBB). Les femmes du club organisent un “Social Ride” ouvert à toutes celles et ceux qui veulent rouler à vélo dans un esprit ouvert et bienveillant.
  • Les Roses des Pyrénées, ce sont 18 femmes, néo-cyclistes, qui vont se frotter aux plus hauts sommets des Pyrénées. Un pari : une pratique régulière et soutenue du vélo.

La Pyrénéenne

C’est la 13è édition de “La Pyrénéenne” qui, pour l’occasion se termine à 2115 mètres, au sommet du col du Tourmalet. Cette année, les coureurs du Tour de France arrive à son sommet pour une arrivée inédite.
“La pyrénéenne, c’est deux parcours chronométrées

  • La quatre vallée, 170 km et 4 000 D+, le col d’Aspin, la Hourquette d’Ancizan et le Tourmalet.
  • La deux vallée, 120 km et 3 000 D+, un circuit dans les Baronnies et Le Tourmalet.

L’épreuve est co-organisée par les 3 communes de Bagnères de Bigorre, Argelès-Gazost et Saint-Lary-Soulan.

Nous étions à Saint-Lary-Soulan à l’occasion des 10 femmes en jaune au sommet du col du portet.

La Pyrénéenne de Rachel Pye

Rachel a participé à la “Deux Vallées”. Avec son compagnon, elle habite à Campan, un village aux portes de Bagnères de Bigorre. Elle est la propriétaire d’un gite. Elle propose des séjours touristiques, principalement sportifs.

Découvrir le site Internet “Love The Pyrénées“.

La Pyrénéenne, une course difficile

La cyclosportive de La Pyrénéenne, l’une des plus difficiles du calendrier cycliste des Pyrénées, contient, chaque année, 2 ou 3 cols selon la formule. Début juillet et après les dernières semaines de canicule en Europe, l’événement semblait moins attrayant. L’année dernière, les températures avaient atteint 30 degrés et la souffrance lors de la montée vers Hautacam était réelle pour beaucoup.

Les 50 ans de la victoire d’Eddy Merckx

Cette année, pour ajouter à l’excitation et rendre hommage au Tour de France (Eddy Merckx est passé en tête au col du Tourmalet, lors de la 17é étape du Tour 1969, année de sa première victoire, il y a 50 ans), les organisateurs de La Pyrénéenne ont décidé de proposer une arrivée à son sommet.

Lire un article sur l’exploit d’Eddy Merckx
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La deux vallées

Les deux vallées (120 km) n’ont pas déçu les participants après une boucle dans les Baronnies, l’arrivée se fait, également, au sommet du col du Tourmalet.
Cette épreuve n’est pas à prendre à la légère et constitue un véritable défi pour tous ceux qui souhaitent participer.
Aujourd’hui, à Bagnères-de-Bigorre, il y avait un ciel gris et une pluie légère, ce qui a été un soulagement après les températures caniculaires que nous avons vues ici récemment.

Une boucle dans les Baronnies

La boucle dans les Baronies était une excellente option et permet de faire du vélo sur un terrain intéressant avec des pentes variés. Votre esprit est occupé dans les Barronies, ce qui vous éloigne de la montée du Tourmalet.

Très rapidement, après seulement 3 heures de vélo, je me suis retrouvée à Argelès-Gazost, c’était assez rapide. J’ai réussi à me positionner dans de bons groupes et ma vitesse moyenne, en bas du Tourmalet, était de 27 km/h. Cependant, la perspective d’une montée de 19 km avec les jambes déjà fatiguées n’était pas la bienvenue.

Atteindre le sommet du Tourmalet

Ce fût une vraie torture et je ne souriais que dans des endroits où la pente était inférieure à 6%. Cette ascension est vraiment magique et la vue sur la vallée est vraiment incroyable.
Pour les deux derniers kilomètres, j’ai meurtri mon guidon et j’ai prononcé des mots calmes pour me rassurer.

Atteindre le sommet et ressentir un moment de pure joie et de soulagement était particulièrement grisant. C’était génial de voir des coéquipiers d’ACBB et de discuter avec d’autres personnes avec qui j’avais piloté ce jour-là et célébré avec des mots de «courage, détermination et cicatrices». Bravo aux organisateurs et à tous ceux qui ont soutenu l’événement aujourd’hui. La prochaine fois, je ne mettrai pas autant de sandwichs dans ma poche arrière.

Merci Rachel pour ce récit qui nous permet de nous plonger au cœur des plus belles cyclosportives. Un récit permettant d’inciter d’autres femmes cyclistes à y participer. Elles sont trop peu nombreuses : 45 pour plus de 1 000 inscrits.

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