Débuter le vélo : l’expérience de Mélissa Couderc

On ne s’en doute pas, du haut de nos années d’expérience du sport, débuter le vélo n’est pas aussi facile que cela. Certes, avec un peu de courage, on peut atteindre un sommet. Se prouver qu’on en est capable. Montrer aux autres qu’on sait le faire. Des moments émouvants à la clef. Mais, le plus difficile, c’est de commencer et de continuer malgré toutes les bonnes raisons qu’on trouve invariablement sur le chemin de la passion.

Un matin, sortant son vélo de la voiture, nous avons eu la chance de rencontrer Mélissa Couderc. On découvrait une jeune femme aussi réservée qu’on la sentait déterminée. Elle débutait le vélo et voulait progresser, passer les sommets de l’Ariègeoise fin juin 2019. Elle était lucide à la fois sur son statut de débutante et sur les efforts à faire pour être prête le jour J.
Le dimanche 28 avril, elle participait à sa première cyclosportive à La Ronde Castraise. Elle a bien voulu nous livrer ses impressions sur son parcours.

A la recherche d’une activité sportive

Voilà bientôt 1 an que j’ai commencé le vélo. Honnêtement, j’avais peur, d’ailleurs mon compagnon me charriait un petit peu, car on pensait que ça allait être l’envie du moment. Après tout je m’étais essayé à plusieurs pratiques sportives, de la course à pieds, au trail, à la gym, jusqu’au karaté…Trouver ma « voix sportive » n’a jamais été une mince affaire.

Raconter et partager ses passions

[Découvrir le blog de Mélissa : Il faut bien commencer]

débuter le vélo

C’est d’ailleurs comme ça que mon blog a vu le jour en 2014, je commençais la course à pied, le “blog” était en plein essor, j’avais envie comme la plupart des filles que je suivais de partager ma nouvelle activité et mes éventuelles progressions, puis comme je le disais souvent, il faut bien commencer quelque part. Au fil des années, le blog a changé et est devenu ce qu’il est aujourd’hui, un blog accès sur la randonnée, l’alpinisme et le trail (peut-être le vélo ? Qui sait ?). Avec mon compagnon on y partage, dès qu’on peut, nos sorties.

Une sportive irrégulière

Pratiquant le sport par intermittence. Je cherchais un moyen pour me maintenir en forme, car chaque été, lors de nos sorties randonnées c’était avec dépit que mon compagnon me supportait râler… ayant hiberné tout l’hiver je devais reprendre ma progression depuis le début.

Quand on a quitté la ville pour la campagne, j’aimais accompagner mon compagnon sur ses sorties Trail à vélo. C’était une nouvelle sensation, l’idée de pouvoir parcourir des km tout en étant à l’extérieur me plaisait vraiment.

Débuter le vélo : un déclencheur

Et puis il y a eu le tour de France…Cette année-là j’y ai porté beaucoup d’attention, j’étais intriguée. Je pensais à mon grand-père qui devait être devant la télé, je me remémorais mes vacances là-bas où, parfois il s’absentait quelques heures avec son vélo.

J’ai ensuite réalisé une première sortie sur route. Ça a été le déclic. Un mois après, j’ai acheté mon premier vélo. Sur la route, ça été une redécouverte, rien à voir avec mon “RockRider”, il était tellement léger.

Rouler pour le plaisir ou de plaisir

Je roulais pour le plaisir, sans réel objectif, j’aime la sensation que me procure le vélo, j’avais l’impression de me retrouver sur mes chemins de randonnée. Je découvre de superbes paysages, je me sens reposée après une sortie. Comme une méditation, je ne pense à rien, juste à rouler.

Se donner une raison pour aller plus loin

L’idée de rouler en montagne commence à germer petit à petit. Après tout la pratique de la randonnée et du vélo peuvent être complémentaire !

Réaliser une cyclosportive m’est rapidement venue à l’esprit, ce serait un excellent objectif pour progresser, me surpasser. L’Ariège étant comme notre 2e chez nous (au vu du nombre de randonnées réalisées là-bas), l’Ariègeoise est devenue une évidence. Elle est tellement médiatisée…et puis j’entendais Mon compagnon évoquer ses souvenirs de premières cyclo, moi aussi j’avais envie de vivre cette expérience.

Un objectif certes mais des étapes pour y parvenir

Bien sûr je ne pouvais pas me lancer comme ça, il fallait que je m’entraîne. J’ai appris que l’hiver était une excellente occasion pour se préparer, le home traîner allait devenir mon meilleur ami. Sur les réseaux sociaux j’ai rencontré des personnes bienveillantes, qui m’ont énormément aidé dans cette démarche. Je n’ai jamais réellement été sportive, j’ai toujours fais mes activités au gré de mes envies et sans trop forcer. Suivre un planning d’entrainement mais surtout être régulière dans ma pratique est ce qui m’a permis de progresser. Le plus compliqué a été de continuer de rouler en extérieur malgré le froid…

La Ronde Castraise pour se tester

Au fil des mois, j’ai eu besoin de voir ce que je valais, savoir si mes entraînements portaient leurs fruits et notamment découvrir ce qu’était une cyclosportive. Je me suis inscrite à la Ronde Castraise sur le parcours de la vabraise 58km pour 950D+. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, j’appréhendais énormément. Comment cela allait-il se passer ? Comment le peloton allait-il se former ? Et si je n’avançais pas ? Serais-je la dernière ?

Je me suis alors dit que le but principal ici serait apprendre à gérer l’effort sur de la distance et du dénivelé.

A enregistrer dans son agenda !

Sur la ligne de départ, une ambiance relativement chaleureuse m’a permis de faire descendre le stress, tout était bien organisé. Certes il y a toujours un l’aspect compétition, mais on sentait réellement que les gens étaient là pour le plaisir avant tout. Tout le long de la cyclo, des bénévoles étaient présents pour nous guider ou nous encourager. Le parcours était vraiment beau et varié.  À l’arrivée, même ambiance qu’au départ. Pour une première cyclosportive je n’ai pu espérer mieux. La ronde castraise est vraiment une cyclo à enregistrer dans son agenda !

Et la suite ?

D’autant plus que je me suis découvert une âme compétitrice, même si j’étais contente d’avoir fini la cyclo, mon temps ne m’a pas satisfaite à 100%. J’ai envie de progresser, j’ai envie d’aller plus loin. Je me donne du temps. Il faut que je sois patiente. Je me remémore mes débuts à vélo il y a presque 1 an. La distance et le dénivelé me font moins peur.

Je n’étais jamais allé aussi loin dans la pratique d’un sport, je ne progressais pas, je me démotivais très rapidement, le vélo m’a aidé à franchir certains caps, moi, la fille timide et en manque de confiance, j’ai envie de croire que je peux y arriver.

Parfois, lorsque je suis en voiture sur de jolies routes je m’imagine les refaire à vélo… Je crois que le vélo devient une passion, il fait partie de moi.

Nous souhaitons à Mélissa de belles et enrichissantes expériences sur le vélo. Nous savons que nos articles attirent l’attention d’autres médias aux audiences plus importantes.
Mélissa pourrait être sollicitée très rapidement.
C’est qui est pour nous une belle reconnaissance. Merci par avance.

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